Réhabilitation de l’ancienne usine à gaz de La Rochelle : le point au 8 septembre 2025

De nombreuses personnes plus ou moins informées se sont exprimées sur le chantier suite à plusieurs épisodes de nuisances olfactives. Pour ne pas interférer avec la communication des services préfectoraux, nous sommes restés volontairement en retrait des débats. Aujourd’hui, face à l’émotion et notamment l’inquiétude légitime des parents d’élèves, il nous semble important de rappeler certains faits, à commencer par l’information la plus importante :  l’absence de risque sanitaire depuis le début du chantier confirmée par tous les organismes consultés.

Le chantier de l'ex usine à gaz de La Rochelle

Rappel du contexte 

Le site de l’ancienne usine à gaz de La Rochelle, rue Marcel Paul, était encore occupé jusqu’en juillet 2024 par Enedis. En partenariat avec Vinci Immobilier et en accord avec la Ville de La Rochelle, un projet de reconversion du site en logements et résidence étudiante a été défini. Les permis de construire ont été obtenus et purgés.

Mais avant de pouvoir construire sur le site, des travaux de réhabilitation devaient être réalisés pour le rendre compatible sur le plan sanitaire avec les usages futurs envisagés. Ces travaux de réhabilitation sont encadrés par un arrêté préfectoral Tiers Demandeur spécifique daté du 2 mai 2024. Le chantier a démarré en août 2024, dès la libération du site par Enedis.

Début du chantier de réhabilitation

Les travaux ont été réalisés dans un environnement très urbain et sensible, avec des riverains et surtout deux établissement scolaires en bordure immédiate du site. Même si toutes les précautions avaient été prises, des nuisances olfactives liées au chantier ont été constatées. Des symptômes (maux de tête, nausées …) ont été signalés dans le voisinage, suscitant une inquiétude légitime qui a été rapidement relayée dans les médias. 

Afin d’apaiser les tensions, il a été décidé en novembre 2024, en coordination avec les autorités préfectorales, de mettre à l’arrêt le chantier et de procéder à des analyses complémentaires. 

Les conclusions de ces études ont été présentées au public par le CAPTV (Centre Anti-Poisons et de Toxicovigilance) de Bordeaux , et s’avèrent rassurantes pour tous les polluants recensés en termes de risque sanitaire, sans aucun suivi médical spécifique à envisager. 

 La validation d’un nouveau protocole de travaux

Afin de préparer les étapes suivantes, la Préfecture a sollicité l’expertise indépendante du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et de l’INERIS (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques). Une campagne complémentaire de sondages de sol profonds a été réalisée du 22 au 28 avril 2025, selon un protocole validé par le BRGM. 

Conscients que l’inquiétude des populations persiste, nous avons recherché la meilleure stratégie pour la reprise des travaux avec pour objectif de réduire au maximum les nuisances olfactives. Nous avons proposé d’installer une tente déportée de 20 m x 30 m, avec une extraction d’air et des filtres à charbon actif. Un camion doté d’une aspiratrice intervient sur les zones potentiellement odorantes et vient décharger les terres dans la tente. Rappelons qu’il n’était pas possible d’installer une tente recouvrant l’ensemble du site, compte tenu de la présence d’un bâtiment à conserver, situé au milieu du terrain. 

Cette reprise des travaux de dépollution a fait l’objet d’une présentation en réunion publique le 27 juin 2025, à la Rochelle. Un arrêté préfectoral complémentaire encadrant ces travaux a été pris par le Préfet en date du 30 juin. Il imposait l’achèvement des travaux avant la rentrée scolaire du 1er septembre.

La reprise du chantier pendant les vacances d’été 2025

Après 3 semaines de mise en place de la tente et des autres équipements, le chantier a repris conformément à ce nouveau protocole. Dans les derniers jours de juillet des structures enterrées ont été mises à jour à 5 m de profondeur dans une des zones à traiter et des odeurs ont été perçues à l’extérieur du site. Conscients de l’extrême sensibilité du site nous avons décidé d’une interruption temporaire du chantier pour réexaminer le protocole en liaison avec l’administration et renforcer les moyens disponibles.

Le chantier a repris entre le 25 et le 29 août pour s’arrêter, comme prescrit par l’arrêté préfectoral, avant la rentrée scolaire. Compte tenu des difficultés rencontrées, la dépollution du site n’a pas pu être achevée même si environ 85% des terres à traiter ont pu être excavées et envoyées dans les filières de traitement.  

Pendant toute cette période les mesures de suivi environnemental ont montré que les seuils fixés par l’arrêté préfectoral pour la qualité de l’air étaient totalement respectés

La manifestation du collège Fénelon le 5 septembre 

Les établissements scolaires voisins immédiats du site ont vivement exprimé lors de la rentrée leur incompréhension et leur inquiétude face à la durée du chantier et aux nuisances (odeurs résiduelles, poussières) inhérentes. Une manifestation de près de 400 élèves, parents d’élèves et enseignants a eu lieu vendredi 5 septembre après-midi et une délégation a été reçue par les actionnaires de Speed Rehab. 

Comme indiqué sur le communiqué de presse (à télécharger ici) il a été donné suite aux demandes formulées par le collège Fénelon : le bâchage complet des zones travaux a été réalisé pendant le week-end, les données de surveillance de la qualité de l’air sont communiquées journellement, et il a été proposé la mise en place d’un groupe de travail commun pour assurer l’interprétation des diverses mesures assurées sur et autour du site. 

Nous restons bien évidemment engagés à terminer la dépollution du site et c’est aussi le souhait de la Préfecture. Pour cela nous allons encore améliorer nos moyens de gestion des nuisances notamment olfactives vis-à-vis des riverains. Nous annoncerons en toute transparence les prochaines étapes du chantier de dépollution.  

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